Le système du télétravail est de plus en plus adopté par les entreprises : celui-ci a en effet tout pour plaire, puisqu’il permet de désengorger le lieu de travail et contribue également à réduire le stress chez les employés. Travailler chez soi une ou deux fois par semaine permet de profiter d’un environnement souvent plus calme, et fait office de coupure dans la semaine. Moins de stress et plus d’énergie, c’est la formule gagnante pour augmenter la productivité !
Toutefois, à l’ère du numérique, il paraît invraisemblable de travailler chez soi sans avoir accès au réseau informatique de l’entreprise et aux données qu’il contient. Il devient donc impératif de sécuriser les accès au réseau qu’ont les collaborateurs travaillant à distance. Pour cela, trois mesures sont à respecter :
1 – Sécuriser les échanges d’informations
Afin de garantir aux employés en télétravail un accès parfaitement sécurisé aux données de l’entreprise, la méthode la plus simple consiste à utiliser un VPN SSL. Cette solution permet d’offrir une connexion privée à travers un réseau public, grâce à des systèmes de cryptage qui vont chiffrer les données transmises.
C’est donc le meilleur moyen de donner à ses employés un accès direct sur le réseau interne de l’entreprise, sans pour autant risquer de voir des données sensibles être divulguées sur le web.
2 – Former ses employés
L’une des principales causes des failles de sécurité en informatique se révèle bien souvent être la maladresse de certains collaborateurs. Il est donc impératif de former tous les salariés de l’entreprise aux bonnes méthodologies à mettre en place.
Il s’agit le plus souvent de réflexes simples à adopter, comme par exemple ne pas quitter son poste de travail sans avoir verrouillé sa session ou s’être déconnecté. Un autre problème souvent rencontré, c’est la manière dont sont transmises les informations sensibles : via le réseau ou la messagerie internes, il n’y a normalement pas de souci de sécurité ; en revanche, dès lors que des collaborateurs s’échangent des informations sur des plateformes publiques (via Google Docs ou n’importe quel autre type de plateforme de stockage en ligne…), le risque de piratage augmente sensiblement !
3 – Classer les données par niveau de sensibilité et limiter les accès
Toutes les informations de l’entreprise n’ont pas le même degré d’importance, et certaines données ne sont pas véritablement « sensibles ». Voilà pourquoi classer les dossiers internes par niveau de confidentialité est déjà une première étape : certains pourront ainsi nécessiter plus de fonctionnalités de protection, quand d’autres seront laissés en libre accès. Pour les collaborateurs à distance, un système d’identification des accès au système d’information semble indispensable.
Certaines données pourraient d’ailleurs tout simplement ne pas être accessibles à distance, si elles sont jugées bien trop critiques. Quant aux informations qui nécessitent tout de même certaines précautions, on peut par exemple imaginer un système d’authentification renforcé à l’aide de codes uniques générés automatiquement grâce à un smartphone.
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